La Philosophie
La philosophie émerge en Grèce et en Asie Mineure vers le VIème siècle avant J.-C. Bien qu’elle ne soit pas apparue ex nihilo, la pensée rationnelle et méthodique qu’est la philosophie est une innovation propre aux Grecs. Ce qui la distingue des traditions religieuses ou mythologiques d’autres civilisations, c’est que dès le début les philosophes ont cherché à expliquer le monde en ayant recours à la raison. La philosophie est une discipline intellectuelle qui se distingue des systèmes ésotériques et peut s’appliquer à tous les aspects de l’entendement humain.
Platon
Platon est un philosophe grec du IVème siècle av. J.-C, considéré comme le penseur emblématique de l’idéalisme philosophique. Il est aussi le fondateur de l’Académie[1], l’archétype des universités occidentales, qui a perduré près d’un millénaire à Athènes. On y enseignait la philosophie, les mathématiques, l’astronomie, la politique et les sciences naturelles. L’objectif de l’Académie était de former les élites de la Cité.
La plupart des textes de Platon ont été rédigés sous forme de dialogues. Le style est clair et d’une remarquable qualité littéraire. Au cours de ces dialogues les protagonistes cherchent à cerner la Vérité, avec la plupart du temps pour personnage central Socrate, le maître de Platon. Ils abordent les questions les plus fondamentales de la condition humaine, souvent de manière apparemment simple, mais qui, de réplique en réplique, ramène les interlocuteurs à l’essentiel.
« Le Banquet » de Platon est caractéristique de cette méthode. Au cours d’un dîner organisé par le poète Agathon à Athènes, chaque convive est invité à s’exprimer sur l’Amour. Quand arrive le tour d’Aristophane[2], il avance qu’à l’origine les humains étaient des créatures rondes à deux têtes, quatre bras, quatre jambes et deux organes sexuels. Ces êtres étaient parfaits, mais défiaient les dieux. Pour les punir, Zeus, le dieu suprême, décide de les séparer en deux moitiés. Depuis lors chaque être humain est à la recherche de sa « moitié » pour retrouver sa complétude.
Il y a une ressemblance manifeste entre cette fable et l’une des versions qui relate la création de l’Homme dans la Torah:
וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת־הָאָדָם בְּצַלְמוֹ בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ זָכָר וּנְקֵבָה בָּרָא אֹתָם
« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, mâle et femelle il les créa.[3] ».
Un commentaire rabbinique[4] en déduit que l’homme originel a été créé par Dieu avec deux faces, un côté masculin et un côté féminin, avant d’être séparé en deux êtres distincts.
רַבִּי יִרְמְיָה בֶּן אֶלְעָזָר אָמַר: בְּשָׁעָה שֶׁבָּרָא הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא אֶת אָדָם הָרִאשׁוֹן, אַנְדְּרוֹגִינוֹס בְּרָאוֹ, הֲדָא הוּא דִּכְתִיב זָכָר וּנְקֵבָה בְּרָאָם
En dépit des apparences, il n’y a probablement pas de lien entre le récit d’Aristophane et celui de la Torah, parce que tous deux renvoient à des mythes universels qui remontent à l’aube de l’humanité.
Le dualisme ontologique
Pour Platon il y a deux mondes. Le monde sensible, que nous percevons à travers nos sens, et le Monde des Idées, accessible uniquement par l’intellect parce qu’il se situe en dehors du temps et de l’espace. Le Monde des Idées est comparable à un moule qui serait le modèle de toute chose matérielle. Chaque objet n’est donc qu’un décalque renvoyant au Monde des Idées.
Par exemple, l’Idée du cercle est un ensemble de points équidistants d’un centre. Mais un anneau, ou même un cercle dessiné par un compas, n’est jamais qu’une approximation du cercle idéal. S’il n’y avait pas de monde sensible, s’il n’y avait pas d’Univers, cela n’empêcherait pas l’Idée du cercle d’être. Autrement dit l’Idée du cercle n’a pas besoin de support matériel.
Pour Platon l’Idée du Bien est la source de toute connaissance et peut être vue comme un principe divin à l’origine du monde. Dans un de ses derniers dialogues[5] Platon explique que le monde était initialement un chaos (Χάος) une masse informe avant que le Démiurge, sorte de dieu architecte, n’intervienne pour mettre de l’ordre (κόσμος) en l’aménageant sur le modèle du Monde des Idées. Là aussi il y a une ressemblance frappante avec la cosmogonie[6] de la Torah. Le récit de la Création dans la Genèse[7] parle d’un chaos précosmique, le Tohu-bohu (ְוְהָאָ֗רֶץ הָיְתָ֥ה תֹ֙הוּ֙ וָבֹ֔הוּ וְחֹ֖שֶׁךְ עַל־פְּנֵ֣י תְה֑וֹםּ), avant que Dieu ne donne de consistance à l’Univers.
Le platonisme a longtemps dominé la pensée occidentale. Nietzsche disait que Le christianisme, c’est le platonisme du pauvre[8] (Das Christentum ist Platonismus für’s Volk.). On retrouve en effet dans la théologie chrétienne la distinction entre monde sensible et Monde des Idées sous forme de Monde Terrestre et Monde Céleste. C’est d’ailleurs ce qu’exprime Jésus en disant à Ponce Pilate « mon Royaume n’est pas de ce monde »[9].
Autre similitude, Platon enseigne que le corps est le tombeau de l’âme[10], à savoir une entrave à la pureté spirituelle. Dans le sillage de Platon, le christianisme met en garde contre les tentations de la chair qui perturbent la vie contemplative. C’est ainsi qu’avant de se tourner vers le peuple pour lui annoncer l’Evangile, Jésus jeûne pendant quarante jours en guise de rite de purification[11]. C’est sur ce modèle que l’Eglise valorise l’ascèse. Il est vrai que Moïse jeûne lui aussi pendant quarante jours avant de recevoir la Torah[12], mais il s’agit d’une préparation pour un événement unique, et ne doit pas inciter le peuple à l’ascèse.
Le monisme
Il existait à l’époque de Platon un courant moniste[13], dont l’atomisme de Démocrite[14], que l’on pourrait qualifier de libertaire dans une perspective moderne[15].
Pour Démocrite, l’univers est fait de particules qui se combinent de manière aléatoire, ce qui explique la diversité des phénomènes naturels. Il n’y a donc ni transcendance ni téléologie chez Démocrite, ce qui rend le monde dénué de sens et le Ciel vide. Il préconisait en conséquence une vie ataraxique, sans religion, loin de la Cité et sans craindre de la mort. Épicure, Lucrèce, Spinoza, Schopenhauer et Nietzsche s’inscrivent dans cette filiation. Épicure, en particulier, a formulé à partir de la pensée de Démocrite une philosophie de la vie.
Aussi bien chez Platon que chez Epicure, il s’agit de renoncer à la vanité du monde, mais il y a une différence quant à la finalité. Chez Platon les citoyens sont au service de la Cité et rien ne doit jamais viser l’accomplissement personnel. L’épicurisme, en revanche, aspire au bonheur individuel et à la sérénité. Il prône une vie qui pourvoit aux désirs naturels et nécessaires et a pour valeur suprême l’amitié.
Les divergences entre Démocrite et Platon étaient profondes. Platon aurait même envisagé de faire brûler les écrits de Démocrite en raison de leur matérialisme radical. C’est dans ce sens que leur opposition peut être résumée à une confrontation entre matérialisme et idéalisme.
La Philosophie politique
Selon Platon, la seule vérité à laquelle l’homme est tenu d’aspirer est contenue dans la philosophie, puisque celle-ci est fondée sur la raison. C’est dans ce sens que le mal n’existe pas et ne peut qu’être l’effet de l’ignorance. Maïmonide reprend cette idée dans le Guide des Perplexes[16], où il réfute la notion de mal comme force active. Pour Maïmonide, tout comme pour Platon et Aristote, seul le Bien existe, dans le même sens que l’obscurité n’existe pas : elle n’est qu’absence de lumière.
Platon développe sa vision politique dans La République, ensemble de dialogues répartis sur dix livres. C’est là que se trouve la fameuse Allégorie de la Caverne, introduction au dualisme ontologique.
Il s’agit d’un dialogue où le narrateur imagine des prisonniers enchaînés au fond d’une caverne, qui ne voient que le mur qu’ils ont en face d’eux. Hors de leur champ de vision il y a un feu qui projette sur ce mur les ombres d’objets agités par des personnages dissimulés. Les prisonniers prennent ces ombres pour la réalité. Un jour, l’un d’eux se libère de ses chaines. Il se dirige vers la lumière et découvre le feu et les personnages qui l’alimentent. Ensuite il sort au grand jour, et bien qu’ébloui par le soleil il s’adapte peu à peu et prend conscience du fait que les ombres de la caverne n’étaient pas la vérité du monde. Elles en étaient, littéralement, l’ombre
La caverne représente le monde où les hommes sont limités par ce que leurs sens leur révèlent. Les chaînes symbolisent l’ignorance, tandis que les ombres représentent ce que les hommes prennent pour la réalité. Le prisonnier libéré incarne le philosophe qui découvre le monde Idéal en sortant de la caverne. L’ayant trouvé, il retourne sur ses pas et prend sur lui de montrer la voie aux prisonniers, peut-être au péril de sa vie. Il y a une analogie frappante entre cette scène mythique et l’épisode de la Torah au cours duquel le prophète Moïse redescend du Mont Sinaï pour apporter la Loi au peuple Juif.
Platon compare la Cité à un navire. Le capitaine doit être sélectionné pour son expertise et sa sagesse, et non pas pour sa popularité auprès de l’équipage. Dans le même ordre d’idées, la Cité doit être dirigée par un roi-philosophe, seul à posséder les qualités requises pour une gouvernance éclairée.
L’autorité du roi-philosophe doit être absolue. Ce qui importe le plus c’est qu’il n’y ait personne, ni homme ni femme, qui échappe à l’autorité d’un chef et qu’en temps de paix comme en temps de guerre, tout le monde le suive et se laisse gouverner par lui, jusque dans les plus petites choses[17].
La classe dirigeante peut mentir quand il s’agit de l’intérêt de l’État. Ce type de mensonge est réputé « noble » : si celui qui a l’autorité ment pour le bien de la cité, en trompant ses ennemis ou ses concitoyens dans l’intérêt de la communauté, on peut dire qu’il agit correctement ; tandis que si un citoyen en particulier ment à l’autorité, nous dirons que cela constitue une faute[18].
Maïmonide, qui connaissait Platon à travers Aristote: la Torah invite le commun des mortels à croire certaines choses dont la croyance est nécessaire pour la bonne marche de la société, comme par exemple que Dieu est irrité contre ceux qui lui désobéissent, et qu’il faut donc le craindre, le respecter et s’abstenir de le contrarier[19]. Il faut distinguer entre croyances “vraies” et croyances “nécessaires”[20]. Afin que la foi des gens simples se maintienne, la Torah permet qu’ils observent les Commandements dans l’espoir d’une récompense et s’abstiennent de pécher par crainte de la punition [21].
La classe dirigeante doit vivre en communauté, n’avoir ni propriété privée ni famille pour éviter les conflits d’intérêts.
La Cité doit exercer un contrôle strict sur l’éducation des enfants. L’art et la poésie sont mal vus parce que ces disciplines cultivent les émotions au lieu de la raison[22]. Les plaisirs des sens sont à proscrire : L’âme pense mieux lorsqu’elle n’est troublée ni par la vue, ni par l’ouïe, ni par là douleur, ni par la volupté[23]
La Cité doit garantir la pureté de la race dans les classes dirigeantes. Seuls les citoyens physiquement et moralement parfaits sont autorisés à se reproduire et les mariages doivent être arrangés en fonction de critères eugéniques. Les enfants doivent être élevés en collectivité et ne peuvent jamais connaître leurs parents biologiques.
La Cité doit sur s’aligner sur le Destin, qui lui-même relève du Monde des Idées. Les lois naturelles, morales et sociales sont consubstantielles au Cosmos[24] et ne peuvent être modifiées. C’est le sens des tragédies grecques qui mettent en scène les violations de l’ordre cosmique par les hommes. Ceux en proie à l’Hubris[25] qui tentent de défier le Destin doivent en payer le prix.
La conception élitiste de Platon de la chose publique peut être comprise comme préfasciste. Karl Popper[26] rendait Platon responsable du stalinisme et du nazisme en démontrant qu’il avait fondé une idéologie de société fermée et anti-démocratique[27].
La Démocratie
« L’apologie de Socrate » est un dialogue où Platon rapporte le procès de son maître. Ce texte est exceptionnel par sa qualité littéraire et son intensité dramatique. Platon y relate de quelle manière Socrate se défend de l’accusation de corrompre la jeunesse en l’incitant au doute philosophique. Le tribunal lui reproche aussi de vouloir introduire de nouvelles divinités dans la Cité[28]. Mais Socrate est déterminé; il fait preuve d’une intégrité morale et d’une honnêteté intellectuelle inébranlable. Au cours du procès, ses disciples craignent pour sa vie et l’adjurent de tout faire pour obtenir la clémence des jurés. Mais Socrate choisit de mourir plutôt que de renier ses convictions. Bien qu’il trouve la sentence injuste, il n’essaie pas d’y échapper. Dès lors que le procès s’est déroulé de manière régulière il estime qu’il est de son devoir, en tant que citoyen, de s’y soumettre.
Après avoir vu son maître condamné à mort par un système où la majorité est la mesure de toute chose, Platon conclut que la démocratie n’est ni juste ni rationnelle, parce qu’elle est sujette à l’inconstance des citoyens. L’idée que la gouvernance puisse être dépendante d’une opinion majoritaire est une mauvaise conception de l’égalité. Cela met le peuple à la merci de démagogues qui au moyen de la rhétorique finissent par conduire la Cité à l’anarchie.
Dans un passage du dialogue Gorgias [29], Socrate demande à un sophiste de définir ce qu’est la rhétorique. Celui-ci répond qu’il s’agit de l’art de convaincre. Poussé dans ces retranchements, le sophiste finit par admettre qu’il s’agit d’un procédé et non pas d’une démonstration. Socrate en conclut que la rhétorique ne contribue pas à la recherche de la vérité.
Considérons ce passage de « La République » où Platon critique « l’insatiable désir de liberté » suscité par la démocratie[30]. Il est saisissant d’actualité par sa mise en garde contre un usage excessif de liberté sous pression de l’air du temps. C’est la porte ouverte au relativisme juridique et à la dévalorisation des normes :
N’est-il pas inévitable que dans une pareille cité l’esprit de liberté s’étende à tout ? Qu’il pénètre dans l’intérieur des familles, et qu’à la fin, l’anarchie gagne jusqu’aux animaux ? Que le père s’accoutume à traiter son fils comme son égal et à redouter ses enfants, que le fils s’égale à son père et n’a ni respect ni crainte pour ses parents, parce qu’il veut être libre, que le métèque devient l’égal du citoyen, le citoyen du métèque, et l’étranger pareillement. Or, vois-tu le résultat de tous ces abus accumulés ? Conçois-tu bien qu’ils rendent l’âme des citoyens tellement ombrageuse qu’à la moindre apparence de contrainte ceux-ci s’indignent et se révoltent ? Et ils en viennent à la fin, tu le sais, à ne plus s’inquiéter des lois écrites, afin de n’avoir absolument aucun maître. Eh bien ! C’est ce gouvernement si beau et si juvénile qui donne naissance à la tyrannie. Ainsi, l’excès de liberté aboutit à un excès de servitude, et dans l’individu, et dans l’État.
Bien qu’à notre époque la technologie permette de sonder l’opinion publique de manière quasi instantanée, il faut avoir à l’esprit que les tendances fortes de la société ne sont ni forcement éthiques ni forcement raisonnables ni forcement durables. L’opinion majoritaire ne saurait constituer la boussole de la Loi.
Le référendum, forme de démocratie directe, peut être utile pour vérifier si le pouvoir en place est en phase avec le peuple, mais le recours à ce type de consultation ne doit jamais tourner au plébiscite.
Tocqueville[31] met dans en garde contre l’idée selon laquelle la majorité serait du côté de l’intérêt général ou de la justice ; autrement dit contre ce qu’il appelait la « tyrannie de la majorité » : Lorsqu’un homme ou un parti souffre d’une injustice, à qui voulez-vous qu’il s’adresse ? A l’opinion publique ? C’est elle qui forme la majorité. Au corps législatif ? Il représente la majorité et lui obéit aveuglément ; au pouvoir exécutif ? Il est nommé par la majorité. A la force publique ? Elle n’est autre chose que la majorité sous les armes[32].
La succession
Aristote, disciple de Platon, s’est distancié de l’utopisme de son maître et a développé une pensée plus en phase avec le réel. Sa doctrine du juste milieu prônait un système combinant monarchie, aristocratie et démocratie. Il soutenait l’initiative individuelle et considérait que l’épanouissement personnel était essentiel au bien commun.
La fresque du peintre Raphaël « L’École d’Athènes » qui se trouve au Vatican montre Platon avec le doigt levé vers le ciel, désignant le Monde des Idées, et Aristote, la main dirigée vers la terre, symbolisant le monde des hommes, le seul que nous pouvons connaître un peu.
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[1] Référence au lieu-dit ou fut crée l’école de Platon. Akademos est le nom d’un héros de la mythologie grecque.
[2] Poète comique et dramaturge grec contemporain de Platon.
[3] Genèse 1:27
[4] Bereshit Rabba 8:1
[5] Le Timée, dialogue de Platon où il est question de l’origine de l’univers, de l’homme et de la société.
[6] Récit mythologique qui décrit ou explique la formation du Monde.
[7] Genèse 1:2
[8] « Par-delà bien et mal », publié en 1886.
[9] Evangile selon Saint-Jean 18:36
[10] Dialogue « Phédon »
[11] Matthieu 4:2
[12] Exode 34:28
[13] Doctrine qui contrairement au dualisme postule que le monde peut être réduit à un principe unique.
[14] Philosophe grec contemporain de Platon. Matérialiste en raison de sa conception de l’Univers.
[15] Vision de la société où la liberté individuelle prime, où l’Etat peut être remis en question.
[16] Le titre en français est « Guide des Egarés », mais le « Guide for the Perplexed » en anglais est peut-être plus conforme à l’intention de Maïmonide. L’original est en arabe.
[17] « La République », Livre V.
[18] « La République », Livre III.
[19] Maïmonide, Guide des égarés, livre III, Chap. 28.
[20] Idem.
[21] Exégèse de la Mishna, Traité Sanhedrin, Chapitre Helek.
[22] Georges Leroux, professeur de philosophie et écrivain québécois.
[23] Dialogue « Phédon ».
[24] Cosmos signifie ordre en grec.
[25] Sentiment d’orgueil qui pousse à la démesure. L’orgueil qui précède la chute.
[26] Philosophe des sciences du XXe siècle.
Démocrite dénonce le traitement inhumain des esclaves:
[27] Ibid
[28] Socrate invoquait le Daemon, voix intérieure qui lui inspirait son jugement
[29] Dialogue de Platon au cours duquel Socrate débat avec trois sophistes.
[30] République VIII, 5562 b.
[31] Ecrivain, historien, académicien, philosophe et homme politique français.
[32] « De la démocratie en Amérique » chap. VIII.